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Itinéraires et points d'observation

Itinéraires et points d'observation

Grande Randonnée de Málaga (GR 249). Étape 29. Casares - Estepona

Le mirador de Casares est l’un des endroits les plus intéressants pour l’observation des oiseaux, d’une part grâce aux montagnes environnantes, qui accueillent une population reproductrice de faucons crécerellettes et aussi plusieurs couples de vautours fauves, et d’autre part pour sa zone urbaine. L’environnement particulier du détroit de Gibraltar nous permet d’observer, près du ruisseau des moulins (arroyo de los molinos), des oiseaux associés aux bords de rivières et aux zones de cultures. Après avoir traversé les flancs de la sierra Bermeja nous repasserons par la rivière mais cette fois sur substrat métamorphique.

La grande protagoniste de cette étape est la chaine de montagne de nature plutonique, qui nous offre de belles vues y compris sur le continent africain.

A la fin de l’étape nous passerons vers la rivière de la Cala, à travers laquelle nous arriverons sur la promenade maritime de Estepona, où nous pourrons profiter de la présence d’oiseaux côtiers.

 

Espèces singulières

Dés le début nous verrons une grande quantité d’oiseaux dont la présence varie selon la période de l’année. Au printemps et en été le martinet noir, l’hirondelle rustique et l’hirondelle des fenêtres seront les plus fréquents, accompagnés du vautour faucon (fréquent dans la même commune) le faucon crécerelle, le faucon crécerellette, la tourterelle turque, l’étourneau unicolore, l’étourneau sansonnet, le choucas des tours et le moineau domestique. À mesure que nous avançons et nous nous introduisons dans le flysch del Aljibe, la présence de zones de cultures, d’oliviers sauvages et de pistachiers lentisques, faciliteront l’observation de la tourterelle des bois, le rouge-gorge familier, le saxicola torquatus, la grive musicienne, la grive draine, le merle noir, la fauvette à tête noir, la fauvette mélanocéphale, le gobe-mouche gris, la mésange charbonnière, le pinson des arbres, le chardonneret élégant, la tarin des aulnes, le verdier d’Europe, le serin cini et le bruant fou.

Au ruisseau des moulins apparaissent également le pic épeiche, la bergeronnette grise, la bergeronnette des ruisseaux, le troglodyte mignon, et parfois nous pourrons observer l’agrobate roux, tout comme dans les vignobles que l’on traverse dans le domaine de la ferme del Robledal. Dans cette zone, durant la période de reproduction, il est possible de voir, la fauvette à lunette et le pipit rousseline, alors qu’en général leur apparition est liée à des altitudes plus élevées. De cette zone jusqu’à que ce que nous passions par le hameau de la Acedia se succèdent des collines, parsemées de maisons, dans lesquelles prédominent des chênes et des bois, où à nouveau on trouvera les espèces forestières déjà citées , en compagnie de celles propres aux espaces ouverts : le pic épeiche, le guêpier d’Europe, la huppe fasciée, le geai des chênes, la fauvette à tête noir, la mésange charbonnière et le pinson des arbres, accompagnés du cochevis huppé, du saxicola rubicola et de la fauvette mélanocéphale.

Une fois arrivés au mirador de Peñas Blancas, nous pourrons profiter d’une vue panoramique sur la sierra Bermeja, un excellent moment pour chercher les oiseaux dans le ciel. Depuis le mirador nous pourrons observer le vautour fauve, le circaète Jean-le-Blanc, l’aigle botté, la buse variable, l’épervier d’Europe, le faucon crécerelle, et avec un peu de chance l’aigle royal. Pendant les époques de reproduction des oiseaux nous pourrons aussi observer le merle noir et la bondrée apivore.

Ensuite nous continuons vers la rivière Vaquero, a travers laquelle nous entrons dans la sierra, puis nous montons de plus en plus entre pins et chênes , où nous pouvons voir la tourterelle des bois, le torcol fourmilier, le rouge-gorge familier, le merle noir, la grive draine, la fauvette à tête noire, la fauvette mélanocéphale, le loriot d’Europe, la sitelle torche-pot, le grimpereau des jardins, le verdier d’Europe, le chardonneret élégant, la linotte mélodieuse, avec des passéridés et des étourneaux sansonnets aux alentours des maisons. La montée nous conduit vers une esplanade à partir de laquelle on aperçoit une partie de l’itinéraire à parcourir mais elle conduit également au dépotoir de résidus urbains qui sont à l’origine d’une grande concentration d’oiseaux. La majorité sont des laridés (le goéland leucophée, le goéland brun, la mouette rieuse) bien que le héron garde-bœufs et le vautour fauve apparaissent aussi. Durant les périodes de migrations le milan noir et la cigogne blanche se présentent en masse.

Sur les flancs de la sierra Bermeja nous devons être prudents car les pierres et le sol glissant mettent nos chevilles à rude épreuve. Ici les traces des incendies qu’a souffert cette zone sont évidents, nous croisons peu de pins, uniquement un bosquet comme une île, avant d’atteindre le ravin de l’Enfer (barranco del Infierno). Dans cette zone sont surtout présents le cochevis huppé, le saxicola torquatus, le rouge-queue noir et la fauvette mélanocéphale, puis certains oiseaux de la famille des fringillidés comme le chardonneret, la linotte mélodieuse et le verdier d’Europe. Si nous continuons à ’être attentifs à ce qui se passe dans le ciel nous pourrons apercevoir quelques rapaces que nous avons cités précédemment, en plus des laridés qui sont attirés par les déchets.

Nous pourrons aussi observer le traquet rieur, le monticole merle-bleu et, avec un peu de chance, nous verrons ou entendrons le hibou grand-duc.

Aux alentour de la rivière Guadalobón l’abondance d’oiseaux qui sont à la recherche d’eau augmente, c’est un fait spécialement remarquable durant l’été. Après avoir dépassés les pierres et rejoint la route qui relie Estepona à Los Reales de Sierra Bermeja il nous restera encore 10km pour arriver à notre destination. Nous entrons maintenant dans le bassin de la rivière de la Cala qui se compose de zones habitées et de vergers où nous pourrons revoir des chênes et des cistes. Ici nous avons de nouveau une communauté d’oiseaux formée par des espèces forestières et d’autres espèces, qui comme nous l’avons déjà dit, sont habituées à la présence humaine.

La bergeronnette des ruisseaux et la rousserolle effarvatte nous rappellent que nous marchons près du lit de la rivière, et il ne sera pas rare de voir un aigle botté, une buse variable, un épervier d’Europe ou un faucon crécerelle avant de nous approcher du centre d’Estepona. Nous aurons les avertissements de la tourterelle turque et de l’étourneau sansonnet dès que nous nous approchons des zones habitées. Sur la promenade maritime nous aurons l’occasion d’observer des espèces marines et côtières, que nous avons détaillées dans le texte dédié à l’étape 30.

Itinéraire

Traversant tout d’abord une zone forestière de chênes-lièges et de pâturages, le sentier passe d’un paysage typique des versants nord de montagne avec une végétation variée à une ancienne zone de champs de céréales, où l’on pourra observer un vieux moulin à traction hydraulique.

 

Itinéraire À pied
Type d’étape Lineal
Distance 24200
Temps de marche estimé 7:00
Difficulté - Bleu - Facile