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Itinéraires et points d'observation

Itinéraires et points d'observation

Grande Randonnée de Málaga (GR 249). Étape 11. Alfarnate - Villanueva del Rosario

Parmi les 35 étapes de la Gran Senda de Málaga, c’est dans celle ci que nous atteindrons le point le plus haut.
Elle débute entre les plaines de cultures, puis commence à monter par des zones broussailleuses, qui se transforment progressivement en pineraies et chênaies plutôt denses avec quelques rouvres. Sur les parties les plus hautes, on chemine très près des grandes parois rocheuses, et la descente se fait par les pâturages de Hondonero où l’on trouve des pistachiers térébinthe et des érables, le tout dominé par la montagne. L’arrivée à Villanueva del Rosario se fera par une zone de sources d’eau. Nous aurons donc l’occasion de voir des espèces typiques de zones dégagées, de montagnes, forestières et de rivages.

 

Espèces singulières

Le début de l’étape est composé de cultures, où prédominent la bergeronnette grise, le pipit des prés, le cochevis huppé, l’alouette des champs, le chardonneret élégant, la linotte mélodieuse, le serin cini, le verdier d’Europe. Sur ce même chemin qui nous conduit au bois de chênes commencent à apparaître des espèces propres aux environnements buissonneux comme la perdrix rouge, le saxicola, le merle noir, le rouge gorge, le traquet oreillard, la fauvette mélanocéphale, l’hypolaïs polyglotte, la fauvette pitchou, la pie-grièche à tête rousse, et d’autres espèces plus forestières comme la grive musicienne, la mésange charbonnière, le pinson des arbres, et le bruant fou. Nous pourrons aussi voir, de manière presque continue, des martinets pâles et noirs volant dans le ciel, ainsi que des hirundinidés (principalement l’hirondelle rustique, rousseline, et de fenêtre), durant les mois où elles sont présentes. Dans les zones arborées, composées de pins en premier lieu, puis un peu plus loin de chênes vert et rouvres, on pourra apercevoir l’épervier d’Europe, le pigeon ramier, la tourterelle des bois, le coucou gris, le petit-duc scops, la chouette hulotte, la grive draine, la grive musicienne, la fauvette à tête noire, le roitelet à triple bandeau, la mésange noire, la mésange bleue, le grimpereau des jardins, le geai des chênes, le bec-croisé des sapins, le gros-bec casse-noyaux, le bruant zizi et, certains hivers, le bruant jaune. Dans les chênaies il est possible de voir la fauvette orphée et la pie-bleue à calotte noir et, dans les zones humides peuplées de chênes rouvres, le pouillot ibérique.

Dans les milieux rocheux près des côtes les plus hautes de cette étape, nous pourrons observer l’aigle royale, l’aigle de bonelli, le martinet à ventre plat, l’hirondelle des rochers, le monticole merle bleu, le traquet rieur, le choucas des tours, le crave à bec rouge, le corbeau, et le moineau soulcie. Malgré le fait que le vautour fauve ne nidifie pas dans ces montagnes, assez fréquemment il est possible de le voir en petit groupe. Nous pourrons observer, au printemps et en été, le monticole merle bleu, une espèce singulière de la zone la plus haute de cette étape, un oiseau de la même famille que les merles et les grives, les mâles possedant un magnifique plumage. Dans ces hauteurs nous pourront aussi voir le traquet motteux et l’accenteur alpin.
Dans la zone de Hondoneros, pendant la descente à la fin de l’étape, se rajouteront aux espèces déjà mentionnées, dans les espaces ombragés la bécasse des bois et la fauvette grisette, mais aussi la grive mauvis, le merle plastron, la fauvette passerinette, le pouillot de Bonelli et, occasionnellement, le pinson du nord. C’est aussi un bon endroit pour observer le majestueux vol de l’aigle royal et écouter les chants de l’hibou grand-duc.

En nous rapprochant du village qui est notre destination finale, on retrouve les zones de cultures du début, où la tourterelle turque, les martinets noir et à ventre plats, ainsi que les passeridés et les friginlidés sont les espèces les plus fréquentes. Nous pourrons aussi voir des bergeronnettes grises et des ruisseaux, des bouscarles de Cetti et des rossignols philomèle autour du ruisseau de Los Cerezos.

Itinéraire

Avec un relief montagneux accusant de forts dénivelés et une morphologie karstique, le sentier traverse la sierra de Jobo qui fait partie de l’ensemble montagneux calcaire « sierra de Camorolos », inclus dans le réseau Natura 2000 pour ses valeurs botaniques et faunistiques.

Itinéraire À pied
Type d’étape Lineal
Distance 15400
Temps de marche estimé 5:15
Difficulté - Bleu - Facile